[Billet d’humeur] CAUCHEMAR ET PROCESSUS DE PAIX

Il y a quelques jours, j’ai fait un cauchemar :

Et si un jour, les hommes et les femmes pensaient que la chute des feuilles à l’automne était quelque chose de mauvais pour la vie ? Un phénomène qu’il faudrait contrôler et empêcher. Et alors une médication par injection serait imposée aux arbres au motif que cela permet de retenir la chute de feuilles mortes. Un système de moyens coercitifs serait imaginé et mis en place pour intimider ou encore ridiculiser les humains qui aiment voir les feuilles se colorer, tomber et ainsi permettre aux cycles vie-mort-vie de la nature de se perpétuer. L’argument utilisé serait celui que « la médication permet de mieux protéger les arbres et la société dans son ensemble. »

Je me suis réveillée en état de choc. Je ne revenais pas que cette métaphore puisse ainsi entrer en écho avec le réel. Et puis j’ai aussi regardé cette enquête terrible à propos de « La forêt française en danger ». Je n’entends plus d’oiseau quand je me promène. Alors que faire d’un tel cauchemar et de ces tristes réalités ?

Je cultive la croyance en une ère de réparation, ouverte à nouvelles pratiques : dans le futur, nous réapprendrons collectivement de et dans la nature à (re)connaitre la biodiversité des sujets. Des pratiques collectives reliées aux cycles de la nature vie-mort-vie seront ainsi valorisées socialement et culturellement. Des hommes et femmes politiques seront courageux pour aborder cette perspective de réinvention et de renouvellement. Ce sont les croyances avec lesquelles je construis mon propre processus d’avenir et de paix, dès à présent.

Et vous, quelles croyances cultivez-vous pour contribuer au processus d’avenir et de paix ?

Forêt du Palais Gyeongbokgung – Séoul – Novembre 2019

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