Lorsque le corps me montre le chemin du jeu, j’y trouve du plaisir dans l’écoute, dans l’entrainement, dans la qualité du mouvement.
Depuis quelques mois, je réponds à l’appel du bâton de bois, d’une ligne qui s’exprime dans un mouvement intuitif et qui m’amène à des étirements et des gestes organiques.
C’est particulièrement émouvant de pratiquer en nature entourée d’arbres. J’imagine que les arbres sont reconnaissants de cette résonance emmenée par la main humaine.
Durant quelques jours, avec Koan, nous avons pratiqué une discipline qu’il développe, le djedfly sous la forme de jeu et, le djed-do sous la forme d’une exploration.
Le djed-do a cette particularité de révéler une dynamique de corps, une esthétique de la relation. Au centre, le jeu des possibles, multidirectionnels, faisant coïncider le trouble et le clair, la fluidité et la précision. De nos capacités et de nos élans, émerge une musique corporelle entre Terre et Ciel.
Pourquoi nos natures se fécondent dans ces espaces de jeu et de complémentarité « qui ne sait pas » ? Seul cet espace permet à nos identités de se réinventer et de s’élèver au rang de force créatrice.
Ces quelques mots traduisent la résonance d’une conversation vivante habitée de nos corps. Voici pourquoi je danse et je partage la danse comme un chemin qui trace mes pas d’ici et d’avenir…
//Textes et vidéo : Gaïyun Dada – Mai 2022
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